Les réalisations de Raymond Mondon pour Metz
Il est certain que si Raymond Mondon n’avait pas engagé des opérations de rénovation, d’adduction d’eau dont nombreux ignorent l’importance, de réseaux d’assainissement, de réseaux autoroutiers, éclairage public, zones industrielles et tout cela dès 1960, la Ville de Metz ne serait pas ce qu’elle est.
Robert Schuman était un homme de paix. Raymond Mondon un élu parmi les messins, un bâtisseur de réalisations structurantes pour Metz.
« Au lendemain de la Libération, tout restait à faire. Avec la Municipalité et les services qu’il restructura, il construit et reconstruit pour loger une population en constant accroissement. La ville est un immense chantier. C’est à lui notamment qu’on doit la réalisation du Haut-de-Blémont, véritable Metz II, des lotissements du Fort Moselle, du Rimport, de St-Ferroy ; On lui doit les zones industrielles de Woippy et de Borny où va s’installer l’usine Citroën, toujours aujourd’hui le 1er employeur messin. On lui doit la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers.
Dans le domaine économique, il fait aménager le port de Metz où une darse porte son nom, et la canalisation de la Moselle. Il lance les autoroutes Metz-Nancy, Metz-Thionville et Metz-Sarrebrück, il pousse à la réalisation de l’aérodrome de Frescaty ; il inaugure le Métrolor entre Thionville et Nancy et la gare routière de la place Coislin. Il propose plan d’assainissement de la ville, crée l’usine d’incinération des ordures ménagères, implante le chauffage urbain et fait rechercher de nouveaux captages d’eau potable, prévoyant les difficultés à venir.
Dans les domaines culturel et sportif, on lui doit le lycée Robert-Schuman, des centaines de classes maternelles et primaires, l’Université de Metz, l’agrandissement du Conservatoire Régional et des Musées, la création du Palais des Sports, l’expansion du stade de Longeville-les-Metz et le projet de la piscine Lothaire.
Dans le domaine hospitalier, c’est l’agrandissement de Bon-Secours et les projets d’un CHR et d’un CHU (Centre Hospitalier Universitaire), liés ceux-ci à la création de la Faculté de Médecine de Nancy.
On lui doit encore le projet de rénovation urbaine de l’îlot St-Jacques qui a fait couler des flots d’encre depuis une dizaine d’années. Il n’est pas jusqu’à la Foire Internationale qu’il voulait faire transférer d’abord à l’île Saint-Symphorien puis dans la zone de Grigy.
Chacun pensera ce qu’il veut de l’homme politique, mais de l’édile, une fois les passions apaisées, il faudra reconnaître l’audace des idées et sa farouche volonté de les faire triompher. L’histoire gardera le nom de Raymond Mondon. »
H. Tribout de Morembert