Institut
Raymond Mondon
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Edito
Anne STEMART,
Présidente de l'Institut


Voir grand pour demain

Ma rencontre avec l’historien et passeur de mémoire, Gaëtan Avanzato nous a permis d’évoquer ensemble le parcours de Raymond Mondon, homme de conviction, de courage et d’action, un maire visionnaire dans le développement et la modernisation de Metz de 1947 à 1970, conseiller général et député de Moselle, ministre de Pierre Mendès France et de Georges Pompidou, un homme politique animé par des valeurs de patriotisme et d’ambition pour la Lorraine et la France.

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Raymond Mondon, le Donjon de Metz

Le gaullisme en deuil

22 février 2014 - Author: admin
Le gaullisme en deuil
Hommage à Jean Charbonnel, Ancien Ministre du Général de Gaulle et
Président d’Honneur de l’Institut Raymond Mondon

 

Jean Charbonnel

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Charbonnel, ancien ministre du Général de Gaulle et de Georges Pompidou, Président d’Honneur de l’Institut Raymond Mondon et Anne Stémart, Présidente fondatrice de l’Institut Raymond Mondon, à Metz, le 3 décembre 2011.

En arrière-plan, Dominique-Eugène Rheims, vice-président de l’IRM et Jacques Trorial, ancien ministre du Général de Gaulle et de Georges Pompidou.

Jean Charbonnel

Jean Charbonnel était l’un des derniers ministres encore en vie du Général de Gaulle quand il est venu à Metz le 3 décembre 2011 soutenir, en tant que Président d’Honneur, la création de l’Institut Raymond Mondon.

Après avoir commencé sa carrière politique au Mouvement républicain populaire, il le quitte en 1947, ce parti refusant la double appartenance avec le RPF de de Gaulle. Il rejoindra plus tard l’Union démocratique du travail, le parti des gaullistes de gauche. Il était l’organisateur de l’opération « Jeunes loups », dont le but était de promouvoir une nouvelle génération de cadres gaullistes, souvent issus comme lui de l’ENA, aux élections législatives de 1967.

Ancien député et maire de Brive-la-Gaillarde, Jean Charbonnel a été ministre de Charles de Gaulle puis de Georges Pompidou. Normalien et agrégé d’histoire, il était l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Pour l’honneur du gaullisme » qu’il était venu dédicacer à Metz en décembre 2011 lors du 1er colloque de l’Institut Raymond Mondon, aux côtés de Gäétan Avanzato, biographe messin de Raymond Mondon, conseiller historique et politique de l’IRM pour la réédition de la biographie de Raymond Mondon aux Editions des Paraiges.

Jean Charbonnel et Raymond Mondon

Jean Charbonnel avait accueilli Raymond Mondon à Brive-la-Gaillarde en mars 1969 quand il venait défendre le oui au référendum sur la réforme du Sénat et des Régions. « Le gaullisme de Raymond Mondon a toujours été sans faille, sauf dans la période de 1952 à 1958 où il a soutenu l’effort des gaullistes dissidents (ARS), qui, en votant pour Pinay, ont fait éclater le RPF. En dehors de ce fâcheux épisode, il ne s’est jamais aligné sur les positions de la droite conservatrice. »

La France perd un homme de grande valeur, un bel esprit indépendant pour défendre les valeurs du gaullisme. L’Institut Raymond Mondon perd un ami et un guide qui a su transmettre et partager avec une génération de jeunes élus, sans nostalgie d’un passé qui ne reviendra pas, l’ambition d’incarner à nouveau, pleinement, la France dans l’Histoire.

Anne STEMART,

Présidente fondatrice de l’Institut Raymond Mondon

 

2014 : Centenaire de la Naissance de Raymond Mondon

10 janvier 2014 - Author: admin

En association à la commémoration des 40 ans de la mort de Georges Pompidou (2 avril 1974)

REALISATION D’UN FILM DOCUMENTAIRE DE 52 MINUTES
Il retracera l’action et les valeurs incarnées par Raymond Mondon, celui que Jacques Chaban-Delmas désignait comme le Donjon de Metz.
Film d’auteur .
Réalisateur : Christophe Remy (Nancy)
Producteur : Dominique Hennequin, Nomades TV (Metz)
Partenaire : Institut Raymond Mondon
Diffuseurs : Mirabelle TV

(8 mars 1914 – 8 mars 2014)
8 mars : Journée de la Femme, Journée de Raymond Mondon à Metz

« C’était un ami exemplaire. Il suivait une voie, il respectait une règle, il servait une cause »

8 janvier 2014 - Author: admin

« Raymond Mondon était la vitalité même. Ce trait m’avait frappé dès notre première rencontre dans ce salon du ministère des Finances où j’écris aujourd’hui et où il était venu, en 1954, comme secrétaire d’Etat à l’intérieur. Je me souviens de l’impression que m’avaient faite son autorité physique, sa voix, vibrante et gaie, son exubérance confiante.
Nous l’avons vu au gouvernement brusquement foudroyé. Un jour, au printemps, dans la salle du Conseil des Ministres, j’ai vu gravée sur son visage cette marque angoissante et certaine par laquelle la mort annonce à l’avance qu’elle s’est emparée d’un être. Après le courage, le courage admirable et toujours surprenant des êtres condamnés, l’admirable simplicité de Mme Mondon, ne pouvaient plus rompre le sort, mais seulement témoigner de la fermeté et de la dignité de leurs âmes.
L’originalité de Raymond Mondon dans la vie politique tenait à la rectitude de ses principes, à la fidélité de ses amitiés, et à son attachement d’une passion presque exclusive pour sa ville de Metz. Il croyait à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Dans les décisions difficiles qu’il a dû prendre comme parlementaires, puis, comme Président du Groupe des Républicains Indépendants, on sentait en lui la sécurité tranquille des consciences assurées. Il suivait une voie, il respectait une règle, il servait une cause.
C’était un ami exemplaire, de cette espèce qui ressemble à la camaraderie d’adolescence où chacun reste naturel, où l’on rit ensemble des bizarreries de l’existence. Il donnait de son amitié la preuve la plus rare, unique à ma connaissance dans les annales de la Ve République, lorsqu’il refusait une première fonction ministérielle par solidarité avec celui qu’il jugeait victime d’une injustice.
Sa passion pour sa ville se lisait dans ses yeux, dès que la discussion venait à concerner les intérêts de Metz. On avait le sentiment d’avoir tout à coup touché la fibre. C’était ce sur quoi il ne transigeait jamais. Développer sa ville, l’organiser, l’équiper, j’imagine qu’il y pensait le soir avant le sommeil comme étant la mission de sa vie.
Cette mission, il l’a inscrit dans les pierres du nouveau Metz, mais aussi dans le souvenir, tenace et fidèle comme sa propre nature, que berceront ses amis. »
Valéry GISCARD D’ESTAING,
« LA FRANCE MODERNE » Janvier 1971
(Revue Nationale des Républicains Indépendants)

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L'ombre de Raymond Mondon plane toujours sur la ville qu'il administra de 1947 à 1970...
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Film documentaire « Raymond Mondon, un destin inachevé » prix de vente 15 euros TTC (frais de port compris)
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